Pour les 10 ans de l’Ut4M, qui auront lieu du 21 au 24 juillet 2022, la rédaction du P’tit Trailer a décidé de revenir sur l’édition de l’Ut4M 100 Master 2021. Une édition courue par un de nos rédacteur et placée sous le signe de la pandémie de Covid-19.
La préparation
Cela faisait maintenant quelques mois, que je savais que j’allais participer à l’Ut4M 100 Master. Après avoir tergiversé entre le 80 challenge et le 100 Master ; c’est finalement vers cette dernière que je me tournais. Le format 24 heures me convenait tout à fait ; mais n’était-ce pas un peu trop optimiste compte-tenu de mon état de forme du moment ? Cela constituait quand même une bonne occasion, de renouer avec le milieu montagnard et une excellente préparation pour l’Échappée Belle, qui allait suivre, fin août.
Lorsqu’on s’engage sur ce type d’épreuve, il faut bien sûr prendre en compte l’entraînement (pas facile avec la pandémie) mais aussi la logistique (logement, voyage, …). L’entraînement d‘abord, pas gagné, car je suis de la région parisienne. A part répéter descentes et montées au Parc de Saint-Cloud (comme un hamster dans sa cage), faire du vélo et du renforcement ; je ne voyais pas ce que j’aurais pu y ajouter.
Logistique
Les billets de train réservés ; je m’occupais du logement. Cette année, j’avais choisi de partir en famille (avec ma femme). C’était l’occasion de se faire héberger par une de ses amies. Cela lui aurait également évité de m’attendre seule, pendant que je partais courir dans la « pampa » avec mes amis trailers.
J’apprenais une semaine avant la course que positive à la covid, la dite copine ne pouvait plus nous héberger. Je déclenchais immédiatement le plan hors-sec et réservait un hôtel. Heureusement, ce n’est pas ce qui manque à Grenoble. Notre choix se portait donc sur un appart-hôtel (Résidence Le Patricia).
L’ultra-trail commençait alors. Il fallait dès lors s’occuper du matériel de course à embarquer pour Grenoble et des affaires à placer, dans le sac de délestage (pour la base vie).
Quelles chaussures, quels bâtons (ou pas), lampes, le matériel obligatoire ? J’étais fin prêt et il était temps de partir. Direction Gare de Lyon, pour prendre le TGV.
Récupération du dossard
Arrivés à Grenoble (durée du trajet en train : 4 heures), on se posait à l’hôtel. Les formalités réglées et l’installation effectuée, il était grand temps de récupérer le précieux sésame. Tout est bien rodé à l’Ut4M, quinze mails plus tard, je me retrouvais devant un gymnase, pour récupérer mon dossard.
Les contrôles sanitaires étaient drastiques, pas d’accompagnant (autorisé dans le gymnase) et pass sanitaire obligatoire. Tout était vérifié ; mieux valait avoir de la batterie dans son portable ou un exemplaire papier du pass. Après toutes ces pérégrinations, je récupérais mon dossard : le numéro 2444.
Je prenais aussi les “goodies” offerts aux participants. Cette année chaque coureur recevait : des claquettes aux couleurs de l’Ut4M, une paire de manchons, un buff, un parapluie, post-it, etc … « Société de consommation quand tu nous tient … »
Il était maintenant temps de profiter de la ville et de la gastronomie locale. Ma femme rejoignait une amie sur Annecy, pour la durée de la course. J’en profitais alors pour me mettre au calme et recharger les batteries (à prendre au sens propre comme au figuré).
La suite dans l’épisode 2 …
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