Présentation de la marque
Tenways est une jeune entreprise, d’origine hongkongaise, née en 2019. Elle fabrique des vélos à assistance électrique ou VAE, destinés à un usage plutôt urbain. L’entreprise a son siège basé actuellement au Pays-Bas. On y trouve une chaîne d’approvisionnement des e-bikes.
Les composants des vélos, faut-il le préciser sont fabriqués en Chine et assemblés dans les pays de l’Est. Les vélos se commandent en ligne et sont livrés, depuis le siège de l’entreprise en deux jours.
L’objectif de la société est de faire des vélos accessibles à tous, pour des déplacements rapides, sans effort, et respectueux de la nature. Tenways propose cinq modèles, déclinés en deux séries (la série “commuter” et la série “explorer”) pour des prix compris entre 1399 € à 2699 €.
L’essentiel
- Prix : 1799 €
- Poids : 16 kg
- Moteur : dans le moyeu arrière – 250 W – 40 N.m
- Batterie : amovible – 36V, 10 Ah lithium-ion
- Autonomie : jusqu’à 100 km
- Transmission : courroie en carbone – une vitesse
- Pneus : anti-crevaison
- Freins : disques Tektro – hydrauliques
- Couleurs : 4 couleurs de cadre proposées
Sur le terrain
Testé sur près de 300 km, en mode vélotaf et en milieu urbain, sur routes et chemin, le CGO600 Pro
a tenu toutes ses promesses ou presque. En effet, lorsqu’on roule sur du plat ou des portions à faible inclinaison, tout se passe pour le mieux, avec le moteur placé sur le moyeu arrière. Par contre ça se gâte lorsqu’on aborde des côtes à plus de 4 %. Là, il faut forcer un peu plus et on n’est même pas sûr d’arriver en haut, quel que soit les modes d’assistance. Le CGO600 Pro en comporte trois, commandé par un petit boîtier, très simple d’utilisation.
Assistance
J’ai d’abord cru, que c’était la transmission en carbone, qui ne permet d’avoir qu’un seul développement. Puis, j’ai remis en cause la puissance d’entraînement du moteur, par capteur de couple. 250 W pour une valeur du couple de 40 N.m, cela reste un peu faible, par rapport à la majorité des vélos à assistance électrique. Dès qu’on appuie sur les pédales, l’assistance se déclenche et on consomme plus. Il faut donc adopter un pédalage des plus “cool” pour ce modèle ; ce qui est plus difficile en côte. On m’a assuré plus tard, que c’était plutôt un défaut du moteur et que Tenways allait y remédier.
Poids
Pour ce qui est du poids du vélo, voilà un gros avantage, 16 kg seulement, 18 kg avec tous les équipements (garde-boue, béquille …). Cela permet un portage facile, comme un franchissement d’escalier ou lorsqu’on habite comme moi, au 6ème étage et que le vélo ne rentre pas dans l’ascenseur. J’ai donc vraiment apprécié.
Batterie
La batterie amovible s’intègre parfaitement au cadre. Cela constitue un autre atout, car elle m’a permis de laisser le vélo, dans un local au travail. Je n’avais qu’à transporter celle-ci pour une recharge assez rapide.
Design
Bien sûr, il est vrai que le CGO600 Pro a du style, avec son look sportif. Les finitions sont nettes et les soudures, au niveau du cadre aluminium, bien réalisées, le tout avec une couleur métallisée mate qui passe très bien. Le modèle comporte en plus, un éclairage intégré, d’une puissance satisfaisante (35 Lux), lui donnant ainsi un cachet supplémentaire.
Tenue de route
Pour la conduite, le CGO600 Pro tient bien la route. A l’aide de son guidon droit, les virages se prennent sans difficulté. Grâce aux freins à disque hydrauliques, le freinage est efficace ; j’ai pu rouler en toute confiance, sans risque de crever. En effet, le vélo est équipé de pneus spéciaux, type gravel, munis de bandes latérales réfléchissantes.
Tenways associe son vélo avec une application smartphone (Teenways App), utile pour visualiser son trajet, que je n’ai malheureusement pas pu tester.
A l’arrivée
Pour conclure, le plus grand atout du CGO600 Pro reste son prix attractif ; un vélo à moins de 2000 euros, pour rouler à 25 km/h, mais pas plus. Le vélo reste simple et efficace, avec tout ce qu’il faut pour se déplacer tranquillement en milieu urbain.
Tenways vient ainsi concurrencer des marques comme VanMoof, ou Le Vélo Mad (présentation). Pour cette dernière, les vélos de style vintage sont assemblés en France, dans l’usine de Machecoul près de Nantes et comportent des composants de meilleure qualité (test à venir).
Ce qu’on a aimé
- Le design sobre du vélo et la qualité des finitions
- L’éclairage intégré efficace, qui donne du style au vélo. Plus besoin de monter et démonter ses lampes, pour éviter qu’elles soient volées, plus d’éclairage pivotant intempestivement sur le vélo lors de la conduite
- Le poids du vélo facilitant les opérations de portage
- La transmission en carbone
- Le prix
Ce que l’on a le moins aimé
- La puissance relative du moteur, qui ne permet pas de rouler sans forcer en côte