Pourquoi cette course courte distance est-elle la plus engagée du monde.
400 m en courant, cela peut paraitre anodin…
Mais quand on est au pied du tremplin Olympique de saut à ski de Courchevel et que l’on doit arriver en haut le plus vite possible, cette distance devient tout à coup la plus longue que l’on n’ait jamais parcourue !
D’autant que l’effort se déroule à 1 300 m d’altitude, là où l’oxygène se fait plus rare…
Il suffit de faire des comparaisons simples pour comprendre que le Red Bull 400 n’a rien d’un parcours de santé… 400 m de long sur 140 m de dénivelé, c’est l’équivalent d’un immeuble de 40 étages (ou 4 terrains de football) que l’on doit gravir avec un chrono vissé aux baskets. C’est également en moyenne 600 à 800 pas pour chacun des 1 200 concurrents engagés sur course.
Tous ont un seul objectif: exploser le record mondial de 3’17, enregistré par le Slovaque Toma Celko, surnommé « l’Usain Bolt des courses d’escaliers », resté imbattu à ce jour.
Le record Français, 3’27, a été décroché par Thibaut Baronian en 2017, sur la 1e édition du Red Bull 400 en France, à Courchevel.
UN SPECTACLE DE NUIT À COURCHEVEL
Pour la première fois, la finale aura lieu en nocturne ! Le public est attendu toute l’après-midi et jouera les prolongations aux abords du tremplin Olympique pour encourager les meilleurs coureurs de la journée. Ces derniers auront tous à cœur de repousser une dernière fois leurs limites afin d’essayer de remporter cette course unique en son genre. La promesse d’un spectacle son et lumière inédit pour commencer l’été.
Rendez-vous le 6 juillet à Courchevel !