La Franco-Suisse : Un peu de Suisse et beaucoup de France
En ce premier week-end d’octobre, nous avions décidé unanimement, à la rédaction de courir la Franco-Suisse. Il s’agit là, d’une des épreuves de l’UTMJ ou Ultra Trail des Montagnes du Jura. Bien sûr, la course reine était cette année, le 187 km.
L’organisation de l’Espace Mont d’Or proposait aussi la Renarde (77 km et 2990 m de D+), à laquelle nous avions participé lors de la première édition, la CMM (maratrail de 42 km et 1380 m de D+), la Lynx (23 km et 970 m de D+) et l’UTMJ Kids (nouveauté, avec 6 courses ; de l’école d’athlétisme à la catégorie cadet).
Après avoir couru dans des conditions dantesques (pluie, vent froid) en 202O ; les participants ont pu évoluer sous des conditions, nettement plus clémentes, cette année. Les traileurs et traileuses ont découvert une bonne partie de la région jurassienne, en traversant deux pays (la France et la Suisse) et deux départements (le Doubs et le Jura). Le tracé emprunte des sentiers quelques fois techniques, où l’on peu courir pendant la majeure partie de l’épreuve. Il ne faut cependant pas négliger la distance (112 km) et le dénivelé (4210 m) de la Franco-Suisse.
Le site de l’organisation
L’Essentiel
- Distance : 112 km
- Dénivelé positif : 4210 m
- Départ : le samedi à 5 h (du matin) des Rousses
- Arrivée : Métabief
- Nombre de participants maximum : 500
- Nombre de ravitaillements : 9 (liquide + solide)
- Base de vie : 1 (Jougne, 79ème kilomètre)
- Durée maximale : 32 h
- Points ITRA : 4
- Prix : 100 €
L’avis du P’tit Trailer
Au niveau de l’organisation, l’UTMJ a déjà tout d’une grande course, au même titre que l’UTMB (Ultra Trail du Mont-Blanc) ou du GRP (Grand Raid des Pyrénées). L’épreuve peut être un beau défi, pour se projeter vers sa grande sœur : le 187 km. De plus, la fin du parcours est celle du 187 km.
La course, sans difficultés particulières, si ce n’est quelques passages techniques en descente, où il faut avoir les chevilles bien accrochées permet de courir une bonne partie du temps. Le trajet procure aussi quelques surprises, comme la descente d’un tremplin de saut à ski et le passage par le Mont d’Or, avec un panorama inoubliable sur le Mont Blanc (quand les conditions le permettent).
Ce que l’on a aimé
- L’organisation irréprochable
- La réactivité de l’organisation, après un “débalisage sauvage” au Suchet
- Les bénévoles, aux petits soins avec les coureurs (spéciale dédicace à la base-vie de Jougne et à l’auberge de Grange Neuve)
- Le parcours assez roulant, qui permet de courir un peu ; ce qui n’est pas le cas sur des trails ultra techniques
- Le petit-déjeuner, au départ de la course avec café, thé, croissants, …
- La possibilité de retirer son dossard aux Rousses (départ)
- Les ravitaillements, avec la bonne humeur des bénévoles et les produits locaux (saucisse de Morteau, Morbier, Comté, Mont d’Or chaud, …)
- Le temps de course ; celle-ci peut être courue en une journée (voire moins, 23 h pour nous cette année). Cela permet de profiter un peu, de l’ambiance d’après-course et du weekend.
- Le passage au Mont d’Or
- La descente du tremplin de saut à ski
- La soupe de pois cassés à Jougne
Ce que l’on a le moins aimé
Pas de défauts sur ce trail ; à part que l’on aurait bien vu un cadeau finisher, personnalisé (possibilité de graver la médaille, t-shirt finisher avec la distance, panier dégustation, …)
Les conseils du P’tit Trailer
Ne pas sous-estimer cette course, il y a quand même 110 km et 4210 m de D+, à effectuer. Comme on court beaucoup sur le parcours, il est possible, pour la préparation, de faire des séances longues avec peu de dénivelé, couplées avec des séances de fractionné long (4 fois 10 min ; 2 fois 20 min).
Pour dormir, on peut choisir Métabief, lieu de retrait des dossards et de l’arrivée. Il est aussi possible de résider à Jougne (Hébergement, le Logis d’en Haut), car les dossards peuvent être retirés sur la zone de départ. Cela permet en outre, de se changer plus confortablement à la base vie. En effet, on peut monter dans sa chambre et ne pas laisser de sac de délestage.