La Chaussette de France
LCF est une marque du groupe TISMAIL, implantée à Troyes dans l’Aube, employant 48 personnes sur un site de 5000 m2. Fondée il y a un peu plus de 7 ans, LCF propose des chaussettes pour tous les sports outdoor (ski, snowboard, trek, trail, running, vélo, escalade, etc.) mais également des chaussettes pour la vie de tous les jours.
Elles sont reconnaissables selon les modèles au rivet émaillé ou au drapeau français tricoté.
LCF La Chaussette de France, la genèse
LCF, La Chaussette de France est née de la volonté de Benoit Seguin, Directeur Général du groupe et Gérald Viossat, aujourd’hui directeur artistique de la marque, de diversifier l’activité du groupe Tismail.
Leur souhait a été de créer une marque de chaussettes polyvalentes, alliant élégance et technicité.
Jusqu’ici, Tismail était uniquement fournisseur pour la grande distribution et des entreprises publiques comme la Poste ou la Marine Nationale.
Si la société troyenne, fondée en 1961, produit 10 000 paires chaque jour et 3 millions par an, elle est inconnue du grand public. LCF doit lui apporter de la visibilité.
En créant, La Chaussette de France, la volonté a été de proposer un produit premium de qualité au bon prix. Pour ce faire, l’entreprise a travaillé sur le développement et la qualité des matières premières utilisées.
Les moyens
LCF a développé grâce aux machines 200 aiguilles, une bouclette plus fine (jauge 18), de la micro-bouclette, le tricotage en nid d’abeille, la bouclette inversée, etc.
L’entreprise utilise également des fils, issus de la haute technologie, pour améliorer la performance sportive (COOLMAX, Biocéramique, Green fil, Friction Free..).
Le bien-être et le confort du pied sont eux préservés par l’association de matières chaudes très nobles : soie, cachemire et angora, pour une douceur unique en son genre.
Eco-responsabilité
En plus de proposer des chaussettes de qualité et techniques, LCF vante sa dimension écoresponsable. Très attachée à l’éthique, l’empreinte carbone est très faible. Tout est fait en France dans les usines troyennes.
La Chaussette de France, c’est le savoir faire à la française avec les métiers à tricoter.
Des modèles électroniques très modernes :
- SAN GIACOMO et LONATI : 200 aiguilles, coutures plates pour des modèles d’une qualité inégalable,
- Gèrent toute sorte de motifs, 5 à 6 coloris différents sur une rangée,
- Paramètres de fabrique facilement modifiables (couleurs, tailles, hauteur de la tige..) ,
- Véritable remaillage maille à maille, réalisé entièrement par la machine.
Présentation de Benoît Seguin
Après avoir obtenu son BAC ES, Benoit Seguin a fait un IUT Techniques de Commercialisation à Lille puis l’ESC à Amiens. En 2005, avec deux amis de promo, ils ont créé une marque de vêtement innovant pour personnes âgées dépendantes ou semi-dépendantes : FACIL’EN FIL. Le siège était basé à Troyes. En 2010, l’entreprise a été rachetée par le groupe Boldoduc basé à Lyon.
Au même moment, Alain Laumone alors pdg de TISMAIL, est venu le chercher. Il a été nommé Directeur Général. En janvier 2015, il a repris la présidence du groupe toujours aux cotés de Mr Laumone. Aujourd’hui, il se définit comme un entrepreneur qui défend le Made in France et les emplois qui en découlent.
Lancée il y a 7 ans, la marque est présente dans 10 pays européens, plus de 600 boutiques en France (Skiset, Vieux Campeur, Intersport, etc.) et 200 en Europe.
LCF en 2020
Aujourd’hui, LCF la Chaussette de France doit faire face à un problème : conserver son savoir-faire.
En effet, de nombreuses professions sont en déclin du fait du manque d’attrait. Benoit Seguin doit aller recruter à l’étranger et notamment en Turquie pour poursuivre la bonne marche de son entreprise.
Il veille également à ce qu’il y est le moins de rotation de personnels possible et que les compétences soient conservées.
Par rapport au marché étranger, LCF conserve pour le moment une avance certaine sur les produits techniques et premium. Il est bien évidemment très difficile d’atteindre les niveaux quantitatifs de la production comparable à l’Asie ou la Turquie. LCF n’a rien à envier à ses concurrents étrangers bien au contraire.
Aujourd’hui, 30% du chiffre d’affaire de LCF concerne les personnalisations et les co-brandings. LCF a été avant-gardiste et novateur à ce sujet. Aucun des acteurs de la chaussette ne voulait se risquer à la personnalisation à cause des contraintes industrielles, des quantités, du mode de validation, etc.
Comment LCF s’adapte-t-elle à la crise sanitaire et économique ?
Actualité oblige, LCF La Chaussette de France a dû s’adapter à la situation inédite que traverse le pays.
Le dernier fabricant de chaussettes, de Troyes a décidé de fermer ses portes la veille du confinement. Les 48 salariés sont au chômage partiel. Personne n’a travaillé durant une semaine.
L’activité a repris très partiellement, le 24 mars dernier, dans des conditions de sécurité optimales (masques et gels hydro-alcoolique mis à disposition).
Une équipe de sept personnes s’occupe de la finition, un secteur où il y avait un peu de retard.
Le 30 mars, 18 machines ont de nouveau fonctionné. Bien évidemment, il n’est pas question de reprendre l’ensemble de la production.
Benoit Seguin a garanti à ses salariés, de les payer, sur le mois de mars, à 100%. Cependant, LCF reste inquiet sur l’après-crise.
Comme le président Macron l’a recommandé, l’entreprise troyenne espère que les français privilégieront encore davantage le made in France.
Pour plus d’information sur la marque, rendez-vous ici