Ce dimanche se courait la 41ème édition de cette incontournable classique parisienne : Les 20 km de Paris
Un dimanche matin comme on les aime, ensoleillé, sportif et convivial. Nous voilà mon acolyte de toujours et moi dans le sas des 1h35 pour “courir couvrir” l’évènement.
Au programme du sport, des photos, quelques vidéos et surtout du plaisir. En effet les « P‘tits Trailers », n’ont pas foulé le bitume depuis…. Longtemps.
Premier dossard sans stress de chrono
Un repas d’avant course pas adapté, en mode Junk Food, une nuit peu agitée, et un réveil à 6h30 pour honorer notre rendez-vous presse sur le village de l’évènement pour 8 heures.
“Un petit bonjour autour d’un café et direction le pont d’Iéna.”
9h00, nous voilà dans le sas à peine rempli.
On s’échauffe tranquillement au rythme de la voix d’un coach dédié. Le départ est prévu pour 10h00. Une heure à attendre qui passe super vite. Le temps est juste dingue, soleil, ciel bleu que demander de plus.
9h45 les handisports partent
Après un décompte quelque peu loupé, les élites femmes s’élancent à leur tour.
C’est enfin l’heure, par vagues de 2’, les sas s’enchainent, une marée humaine colorée peut enfin arpenter les rues de Paris offertes aux coureurs pour quelques heures.
Vient notre sas
“On est heureux d’être là, je me rappelle de la seule édition que j’ai courue il y a déjà 10 ans où je débutais ma rencontre avec notre sport.”
Mais depuis le parcours a changé, et c’est une excellente surprise ! Plus de ralentissement sur la montée vers le Trocadéro, un passage à la Porte de Saint-Cloud plutôt que celle d’Auteuil. Nous Boulonnais, on joue à domicile !
Puis le retour sur les quais avec au loin la dame de fer qui s’offre à nous, le parcours est à la hauteur.
Nico part sur des bases assez rapides vu l’état de forme (60 km de vélo la veille et peu d’exercice de vitesse ces derniers mois).
Je le suis sans omettre de surveiller la vitesse car je me doute bien que ça va exploser à un moment. Je le laisse imprimer le tempo, je sais qu’il se fait plaisir et qu’il finira en roue libre sur les derniers kilomètres. Pour ma part, je suis dans un bon jour, nous alternons les kilomètres en mode fractionné, (photos, course, vidéo, course). Plusieurs arrêts pour immortaliser la course et vous faire partager cela en visuel sur cet article.
Après une heure d’effort, nous passons le 13ème kilomètre
Il est aux alentours de 11h et le soleil commence vraiment à se faire sentir, il fait chaud, Nico commence à décliner doucement, je l’attends. Je continue les accélérations pour prendre le temps de faire des photos. Un kilomètre plus loin, après m’être retourné plusieurs fois pour qu’il relance (tu colles !!!!) je sens qu’il veut terminer tranquille.
Une deuxième partie de course commence pour moi.
Je me challenge, j’ai assez de visuels, en avant pour mettre une cartouche. J’augmente la vitesse pour passer entre 4’19 et 4’25 au km sur les 6 derniers.
Je ressens du plaisir, peu de fatigue musculaire. Il est clair qu’il faut travailler la vitesse mais je finis le sourire aux lèvres sans trop avoir puisé (frais comme un gardon) et heureux de ce moment.
J’attends mon binôme de toujours pour immortaliser l’instant sur la ligne d’arrivée.
On se congratule, on est heureux d’être là et de vivre notre passion. Après avoir récupéré nos affaires et mangé quelques petites gourmandises, nous rentrons en vélo, en mode décrassage pour retrouver nos familles et un bon restaurant dominical.